Les productrices et producteurs acéricoles s’interrogent sur l’évolution d'évènements de vents violents dans un contexte de crise climatique et sur les pistes d'action possibles.
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Les événements de vent violent arrivent d’une façon cyclique chaque hiver, avec des fréquences de plus en plus inquiétantes, et produisent des dégâts importants pour les producteurs acéricoles.
Le clonage de l'érable à sucre pourrait augmenter la productivité et réduire les coûts de production.
La Presse canadienne/Jim Cole
Certains érables produisent une sève plus sucrée que d’autres. Cloner ces individus peut donc contribuer à réduire les coûts pour les producteurs et les consommateurs.
Forêt d'arbres aux couleurs multiples. Pourquoi certains arbres perdent-ils leurs feuilles, et d'autres pas?
(Charles Marty)
Charles Marty, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Certains arbres perdent leurs feuilles à l’automne tandis que d’autres restent verts toute l’année. Quelles stratégies se cachent derrière la durée de vie des feuilles ?
L'impact combiné de l'augmentation des températures (de 2 à 8°C d'ici 2100) et de l'aménagement forestier dans la forêt boréale mixte pourrait modifier la croissance et la distribution des espèces tempérées.
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Maxence Soubeyrand, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et Fabio Gennaretti, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Des recherches montrent que la distribution des feuillus tempérés (érable à sucre, érable rouge et bouleau jaune) pourrait se décaler vers le nord, entraînant de lourdes conséquences sur la forêt boréale.
Les incendies de forêt ont majoritairement été déclenchés par la foudre. Leur propagation a ensuite été exacerbée par un manque de précipitations et des températures anormalement élevées.
(Victor Danneyrolles)
Dorian M. Gaboriau, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT); Jonathan Lesven, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT); Victor Danneyrolles, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et Yves Bergeron, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Les feux de forêt de l’été 2023 au Québec ont été très impressionnants – et ravageurs. Il s’agit même de la pire année depuis 50 ans. Et avec les changements climatiques, le pire semble à venir.
Une connaissance accrue des interactions entre le couvert de neige et la forêt aideront à améliorer les modèles hydrologiques et ainsi assurer la protection du public face aux inondations.
(Benjamin Bouchard)
Mieux comprendre les interactions entre la forêt boréale et la neige permet d’améliorer les modèles hydrologiques assurant ainsi une gestion optimale de la ressource.
Le kalmia à feuilles étroites est une plante envahissante typique des écosystèmes boréaux. Sa prolifération peut nuire au reboisement de zones soumises à des perturbations.
Jacques Ibarzabal/iNaturalist
Jérôme Alsarraf, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Andre Pichette, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et Jean Legault, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Les plantes boréales produisent des molécules qui sont valorisées par les médecines traditionnelles et qui inspirent le développement de médicaments par les chimistes contemporains.
Le thé du Labrador est l'une des plantes boréales considérées comme nuisible. Cette plante est importante pour les communautés autochtones en raison de ses propriétés curatives.
(J. Baker)
Certaines espèces de plantes boréales sont considérées – et traitées – comme des mauvaises herbes, impactant l’accès des communautés autochtones à d’importantes ressources médicinales et culturelles.
Les cultures autochtones possèdent un savoir ancestral et une connaissance approfondie des plantes qui méritent d'être reconnus, préservés et valorisés pour le bénéfice de l'ensemble de la société.
(Olivier Fradette)
Le savoir traditionnel ancestral des peuples autochtones sur les plantes médicinales est à la base de la découverte scientifique de nouveaux composés bioactifs.
Caribous forestiers de la harde du Pipmuacan. La pression de prédation et la perte d'habitats ont fortement contribué au déclin du caribou dans le sud du Nitassinan.
(Stéphane Bourassa, Service canadien des forêts)
Éclairage réaliste de l’aménagement forestier sur le Nitassinan de Pessamit, s’appuyant sur les données des inventaires forestiers du gouvernement du Québec.
Fumée s'élevant d'un incendie actif dans les Territoires du Nord-Ouest.
(Sander Veraverbeke)
Les feux « zombies » couvent tout au long de l’hiver et se rallument au printemps. Leur comportement reste peu connu, mais ils peuvent contribuer à une saison des incendies plus précoce et plus longue.
Quelles stratégies peut-on recommander pour rendre les forêts plus résilientes et mieux adaptées à ce nouveau climat?
(Claude Villeneuve)
Claude Villeneuve, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Charles Marty, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Maxime Paré, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et Patrick Faubert, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Planter des arbres peut-il nous aider à résoudre la crise climatique ? Sans doute, mais jusqu’à quel point ?
Les effets des changements climatiques sur la forêt boréale canadienne sont complexes.
(Shutterstock)
La forêt boréale canadienne est affectée par le réchauffement de la planète, le changement climatique et la fréquence des feux de forêt.
La recherche d’un équilibre dans la réponse aux besoins humains en lien avec les limites du milieu est un enjeu perpétuel dans l’histoire de l’humanité.
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Peut-on mesurer le développement durable ? Peut-on l’opérationnaliser au-delà des principes vertueux ?
Des températures plus chaudes pourraient allonger la saison de croissance des arbres et, conséquemment, augmenter leur taux de croissance.
(Shutterstock)
Roberto Silvestro, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et Sergio Rossi, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Une augmentation de la période de croissance des arbres, en raison du réchauffement planétaire, ne correspond pas nécessairement à une plus grande production de biomasse de bois.
Lac entourant un site minier au Nord-du-Québec.
(Maxime Thomas)
Maxime Thomas, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT); Hugo Asselin, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT); Mebarek Lamara, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et Nicole Fenton, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Les activités humaines peuvent affecter les plantes, ce qui a des conséquences pour les populations humaines qui les consomment.
Le castor vit à l’intersection du milieu aquatique et forestier, ce qui multiplie les interactions entre ces deux écosystèmes.
(Shutterstock)
Miguel Montoro Girona, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT); Guillaume Grosbois, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et Mélanie Arsenault, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Le castor est un important ingénieur d’écosystème en forêt boréale, mais sa dynamique d’occupation du territoire et son patron d’utilisation des huttes restent encore méconnus.
Vieille forêt d'épinettes et de sapins, âgée de plus de 300 ans.
(Maxence Martin)
Maxence Martin, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et Nicole Fenton, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
L’éloignement et les dimensions modestes des arbres des vieilles forêts boréales ne doivent pas nous faire oublier leur haute importance écologique, ainsi que les nombreuses menaces pesant sur elles.
En Amérique du Nord, la drave aurait pris fin avant la fin du 20e siècle, à l’exception de la Colombie-Britannique, où la drave est encore utilisée à petite échelle.
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L’exploitation forestière des deux derniers siècles a eu un impact majeur sur les forêts québécoises, mais les traces qu’elle a laissées guideront dans l’adoption d’un aménagement forestier durable.
Image satellite d’un feu de forêt en juillet 2021 au Nord du Saskatchewan (Wapawekka Hills). L'image correspond à une zone d’environ 56 kilomètres de large et a été réalisée à partir de la base de données Copernicus Sentinel.
(Pierre Markuse), CC BY 2.0
Victor Danneyrolles, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Raphaël Chavardès, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et Yves Bergeron, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Les forêts boréales Nord-américaines brûlent beaucoup, sûrement de plus en plus depuis les 60 dernières années. Pourtant, la tendance à long terme indique qu’elles brûlent moins qu’il y a 150 ans.